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Adoption de chiens « du Nord » : Comment s’y retrouver ?

  • stephanie98033
  • 10 mai
  • 2 min de lecture


Adoption de chiens « du Nord » : Comment s’y retrouver ?

Il peut être difficile pour les non-initiés de ne pas connaître et bien identifier les questions à poser lors de l’adoption de chiens en provenance des communautés des Premières Nations et Inuit. Pourtant, obtenir et diffuser les bonnes informations est essentiel, tant pour des raisons de santé publique que pour le bien-être animal.

Plusieurs refuges, SPA et SPCA permettent de sauver des vies canines en provenance de ces territoires; ce qui est très positif. Tous ces animaux qui n’ont pas de voix méritent une chance. Toutefois, il nous semble important de remettre certaines notions en perspective pour encourager une adoption responsable et éclairée.


La rage en région endémique

Les communautés et villages ne sont pas tous situés en région endémique pour la rage du renard arctique. Affirmer que le trois quarts des chiens en provenance des communautés ont la rage est faux. Mais prétendre qu’il n’y a aucun risque l’est tout autant. Pour tous nos rescapés en provenance de régions à risque, nos adoptants sont informés, signent un contrat d’adoption où cela est rappelé et reçoivent un avis rédigé par le MAPAQ sur l’adoption des chiens en provenance du Nord-du-Québec. Nous ne nous limitons pas au Nord-du-Québec mais bien à toutes les régions où le risque est élevé, soit les Terres-Cries-de-la-Baie-James, le Nunavik, une partie de la Côte-Nord et le Nord-du-Québec.


Les chiens en provenance « du Nord »

Il est important de préciser que toutes les communautés ne se situent pas géographiquement dans le Nord-du-Québec. Opitciwan par exemple, est une communauté atikamekw située en Mauricie. Ce ne sont donc pas des rescapés en provenance du Nord. 


Les bonnes questions à poser

1-  Demandez toujours la provenance de l’animal auprès de l’organisme d’adoption. S’il vient d’une communauté/village inuit, référez-vous à la carte interactive disponible ici pour connaître le risque : Cliquez ici pour voir la carte


2- Si le chien vient d’une région sociosanitaire à risque, poser des questions sur la quarantaine, le protocole de vaccination et surtout que l’organisme est bien aux faits des enjeux. 

L’adoption responsable ne se limite pas à sauver une vie; elle est aussi liée aux interactions qui existent entre les animaux et les humains d’un point de vue « santé globale ». 


 
 
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